L’importance d’une flore intestinale saine et diversifiée

Outre un transit régulier, une bonne flore intestinale est également très importante pour notre santé. Si celle-ci est perturbée, nous avons tout intérêt à la restaurer avec des «probiotiques ». Ces préparations doivent impérativement fournir des souches suffisantes, car la diversité de la flore intestinale est très importante.

Une flore intestinale saine

Dans des conditions idéales, notre intestin – surtout dans le côlon – est peuplé de plus de 10¹³ bactéries utiles, composées de souches de bactéries très diverses. Cette bonne flore intestinale ou microbiote est très importante pour une forte résistance, un transit optimal (moins de diarrhée et de constipation), une bonne digestion et absorption de minéraux, une production de certaines vitamines (vit. K, vit. B12, biotine), une détoxication optimale et une intégrité normale de la muqueuse intestinale. 

Une flore intestinale perturbée

Malheureusement, l’équilibre harmonieux des bonnes bactéries intestinales peut être perturbé : c’est la « dysbiose ». Entre autres à cause d’une alimentation inadéquate (trop de sucre, manque de fibres), médicaments (antibiotiques, cortisone, antiacides, anti-inflammatoires), voyages, stress, vieillissement, rayons et chimiothérapie… Ensuite, des micro-organismes potentiellement nocifs pouvant sécréter des substances toxiques se nichent dans la paroi intestinale. Les conséquences peuvent être : diarrhée, constipation, côlon irritable, mauvaise digestion, ballonnements, fatigue, faible résistance et un intestin hyperperméable avec un risque plus élevé d’éruptions cutanées, d’allergies, d’intolérances alimentaires et de maladies auto-immunes.

Heureusement, les probiotiques peuvent renforcer et restaurer le microbiote 

Les exigences pour un bon probiotique 

• les souches de bactéries qu’il contient doivent être bien définies avec non seulement un nom de genre et d’espèce, mais aussi un numéro de souche ;
• il doit contenir suffisamment de germes viables, non pas au moment de la fabrication, mais au moment de l’utilisation : au minimum 1 milliard de bactéries viables (!) par jour ;
• les bactéries doivent bien survivre à la barrière d’acide gastrique et biliaire ;
• il doit s’agir de souches de la flore intestinale humaine, non dérivées de produits laitiers, qui adhèrent autant que possible à la paroi intestinale ;
• il doit être exempt d’ingrédients perturbateurs tels que sucre, levure, lait, colorants, arômes…

Si la flore intestinale est perturbée, le nombre de souches est fortement réduit. C’est pourquoi un bon probiotique doit fournir suffisamment de souches, en particulier de lactobacilles et de bifidobactéries. 

De cette façon, un probiotique avec neuf souches viables peut être une valeur ajoutée.

Une autre exigence importante est qu’un probiotique ait prouvé son efficacité dans des études correctement réalisées et prouvé son utilité en cas de :

• Constipation, ballonnements
• Diarrhée, selles molles chroniques
• Surcharge candida
• Allergie saisonnière, telle que le rhume des foins
• Résistance diminuée
• Augmentation de l’inflammation des intestins